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dimanche 17 janvier 2010

LA RÉGION DE L'ABITIBI-OUEST

Si l'Abitibi-Témiscamingue est sur la carte, c'est grâce à ses citoyens, regroupés au sein d'une foule de communautés plus ou moins populeuses. On en retrouve 18 dans la région d'Amos, 24 au Témiscamingue, 22 en Abitibi-Ouest et 16 à Rouyn-Noranda. Il y a d'abord bien sûr les chefs-lieux: Ville-Marie pour le Témiscamingue, Amos pour la MRC d'Abitibi, La Sarre pour l'Abitibi-Ouest, Val-d'Or pour sa région (MRC de la Vallée-de-l'Or) et enfin Rouyn-Noranda qui est une ville-région et dont les quartiers étaient il n'y a pas si longtemps des municipalités. On parle maintenant de localités ou quartiers qui ont conservé leurs noms de municipalités, parce qu'on n'a pas déménagé Beaudry, Rollet ou Évain au centre de la ville. S'il y a eu fusion ailleurs, c'est le même principe qui s'applique. Le vécu continue à se faire au sein de chaque agglomération. Voici quelques faits saillants sur la région de l'Abitibi-Ouest.

Ghislain Loiselle


LA RÉGION OUEST-ABITIBIENNE


LA SARRE (148 kilomètres carrés)
Ancien poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson, La Sarre est l'une des trois premières colonies de l'Abitibi. La municipalité de canton de La Sarre a d'abord été créée en 1917. En 1937, c'était au tour de la municipalité de village de La Sarre qui deviendra ville en 1949. En 1980, les deux entités fusionnaient. Autrefois, l'endroit était appelé Wabakin (station en algonquin). Sait-on que les premiers Lasarrois s'étaient installés en squatters sur le territoire à la fin du 19e siècle et qu'ils ont été découverts lors de l'arpentage du canton en 1908. La Sarre vient du nom d'un régiment qui a servi sous Montcalm. On y retrouve aujourd'hui près de 7500 Lasarrois.

Ghislain Loiselle

LAFERTÉ
Laferté est un hameau d'Abitibi-Ouest. Il a été fondé en 1933. Celui-ci se trouve à un kilomètre au nord du lac Loïs, immédiatement au nord du Parc national d'Aiguebelle. On a déjà retrouvé 500 habitants à Laferté. La localité, qui n'a jamais eu d'existence municipale autonome, en compte maintenant 50, plus ou moins. Elle fait partie de Taschereau. Le nom de cet écart vient de son principal fondateur, l'avocat Hector Laferté, qui a été député de Drummond et ministre de la Colonisation du Québec (1929-34) au moment où la paroisse a été fondée. Il a aussi été conseiller législatif durant 34 ans. Ste-Irène-de-Laferté est le nom de la paroisse qui a été érigée canoniquement wen 1935.

Ghislain Loiselle

AUTHIER (142 kilomètres carrés)
C'est 1918 que le petit village forestier et agricole d'Authier, situé à une vingtaine de kilomètres à l'est de La Sarre, a été érigé. Il compte quelque 300 habitants. Ce sont des Authiérois. D'où vient le nom Authier. D'Hector Authier, bien sûr. Ce que le frère Moffet est réputé être pour le Témiscamingue, M. Authier l'est pour la région plus au nord. Il est considéré comme le Père de l'Abitibi. Pourquoi? Parce qu'il a plus que quiconque contribué au développement de la terre abitibienne, comme agent des Terres en 1912, ministre de la Colonisation de 1912 à 1922, député d'Abitibi de 1923 à 1936, député fédéral de Chapleau de 1940 à 1945, maire d'Amos (berceau de l'Abitibi) de 1914 à 1918 et préfet de comté. Il a de plus été le fondateur du premier journal hebdomadaire de la région: L'Abitibi. Avec l'abbé Ivanhoë Caron, il a réalisé une mission colonisatrice et de développement des centres agricoles qui profite encore à l'Abitibi de 2008.

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AUTHIER-NORD (289 kilomètres carrés)
Authier-Nord, sise à une trentaine de kilomètres au nord-est de La Sarre, porte aussi le nom d'Hector Authier, qui suscite tant de fierté. Elle a partiellement été détachée de la municipalité de paroisse de Macamic et établie en 1983, ce qui n'est pas si vieux. Comme son nom le laisse deviner, elle se situe juste au nord d'Authier, à une dizaine de kilomètres. Authier-Nord est localisée au bord du lac Macamic. C'est en 1986 qu'un gentilé a officiellement été adjugé aux résidants de l'endroit: Authiernordois. On en compte environ 300.

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CHAZEL (133 kilomètres carrés)
Bien campée à une dizaine de kilomètres immédiatement au nord-est de La Sarre, Chazel, que les gens du coin appellent encore souvent St-Janvier, a été créée comme municipalité en 1938, incidemment sous la dénomination de St-Janvier. Elle a longtemps été couramment appelée St-Janvier-de-Chazel, par le passé. C'est début 1991 que le nom Chazel a supplanté celui de St-Janvier. Ses habitants sont aussi des Chazelois. Ils sont quelque 320. Et le bureau de poste de l'endroit portait déjà le nom de Chazel et ce dès son ouverture, en 1935. Dès 1917, les premiers occupants s'y installaient. La paroisse était aussitôt fondée. Son érection canonique s'est faite en 1951. Chazel rappelle le nom d'un militaire. C'est une localité forestière et minière. La belle nature y est bien présente. Les lacs Piton, Chazel et Courval ainsi que des cours d'eau dont la rivière La Sarre baigne cette étendue territoriale prisée.

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CLERMONT (157 kilomètres carrés)
Clermont est une municipalité de canton qui regroupe 560 habitants, des Clermontains. Le canton date de 1916, l'entité municipale de 1936. L'agglomération est située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de La Sarre. L'occupation du territoire remonte à 1934 et 1937.

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CLERVAL (99 kilomètres carrés)
Un contingent de colonisateurs est arrivé en ce lieu dès 1916, pour y défricher des terres très fertiles. Clerval est à proximité du lac Abitibi. Elle profite clairement des dépôts de l'ancien lac glaciaire Ojibway. Environ 340 Clervalois y vivent. Le nom reposerait sur une caractéristique du lieu: vallée claire ou claire vallée. Ce n'est qu'en 1951 que son nom lui a été attribué, la localité en ayant eu d'autres avant, notamment celui de Roquemaure qui était aussi le nom du bureau de poste (1923-36) et du territoire dont elle a été détaché. Le lac Abitibi sépare les deux. La baie Nepawa de ce grand lac offre des plages belles et invitantes à ceux qui savent en profiter, à Clerval notamment.

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DUPARQUET (120 kilomètres carrés)
Duparquet (25 kilomètres environ directement au sud de La Sarre), qui tire son nom du canton, a vu le jour après la découverte d'un gisement d'or par le prospecteur Beattie (Beattie Gold Mine). Le gîte minier a été trouvé en 1912. La ville a été érigé en 1933, la même année que le bureau de poste homonyme. Un militaire est à l'origine du nom. Des noms, Duparquet en a eu avant ce dernier: Akokekami, Lac-à-l'Os, Sec et Mine-Beattie. Cette mine a été exploitée de 1933 à 1956. La paroisse a pour sa part pris le nom de St-Albert-le-Grand, en 1939. Duparquet, c'est le paradis des pêcheurs et chasseurs. Le lac Duparquet y est bien connu. La pêche blanche y est populaire. La motoneige aussi, pour s'y rendre. Les sentiers y sont bien présents. Ils relient La Sarre et Rouyn-Noranda et passent par là. On retrouve un magnifique terrain de golf à Duparquet. Il remonte à la mine, cela va sans dire. 650 Duparquetois sont présents en ces lieux magnifiques.

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DUPUY (122 kilomètres carrés)
Une millier de citoyens vivent à Dupuy, St-Jacques-de-Dupuy en réalité. Cette municipalilté est située à peine à une dizaine de kilomètres de La Sarre. C'est un territoire peu peuplé évoquant vaguement une croix. La rivière Des Méloizes baigne sa partie est. La municipalité a reçu ses premiers colons en 1912. La paroisse (Saint-Jacques-Le-Mineur) a été fondée en 1916 et son statut canonique a été confirmé en 1919. St-Jacques, c'est un apôtre. Dupuy, c'est l'abbé Jean-Baptiste D., un missionnaire au poste de traite du lac Abitibi. Le statut civil de Dupuy a pour sa part été reconnu en 1920. Un bureau de poste a porté ce même nom. Il avait été ouvert en 1917. L'économie de Dupuy, qui appartenait avant sa fondation au territoire de La Reine, tourne autour de l'agriculture, des mines et de la forêt.

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GALLICHAN (74 kilomètres carrés)
Gallichan se trouve à environ 25 kilomètres au sud-ouest de La Sarre. Près de 470 habitants y vivent. Dès 1922, les colons s'y installaient. Le lieu avoisinne la rivière Duparquet, dans le canton du même nom. On a d'abord nommé le lieu St-Laurent-sur-Rivière-Duparquet, à cause de la configuration du cours d'eau qui rappelle fleuve St-Laurent. En 1926, la paroisse retenait le nom St-Laurent. Érigée canoniquement en 1937, elle s'appelle St-Laurent-de-Gallichan.Cette appellaation sera reprise en 1958 avec la création de la municipalité de St-Laurent qui est toutefois devenu Gallichan en 1986, du nom de François G., constructeur d'un important moulin à scie au début des années 1920 sur un îlot de la rivière, en face du village. Le bureau de poste s'appelait déjà Gallichan en 1934.

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LA REINE (98 kilomètres carrés)
À 20 kilomètres au sud-est de La Sarre, on retrouve la municipalité de La Reine, collée sur la frontière Québec-Ontario. Quelque 380 La Reinois y vivent. Les premiers défricheurs s'y sont installés en 1913 et ont fondé la mission St-Philippe-de-La Reine l'année suivante. La localité a d'abord été érigée en tant que municipalité des cantons unis de La Reine-et-Desmeloizes-Partie-Ouest. C'était en 1917. En 1949, elle devenait La Reine. En 1981, elle est fusionné avec la municipalité de village qui portait le même nom. Le canton proclamé en 1916 et une rivière portent également cette dénomination. Mais d'où vient-il, ce nom? D'un régiment, pour suivre la tradition des noms de lieux, en Abitibi. L'agglomération a déjà été identifiée par le nom d'une gare: Okiko. Les Algonquins appelent encore aujourd'hui la rivière La Reine Okikadosag Sibi, ce qui signifie la rivière du cyprès ou pin gris.

Ghislain Loiselle

MACAMIC (202 kilomètres carrés)
La ville de Macamic, sise à une quinzaine de kilomètres à l'est de La Sarre, a connu sa dernière fusion en 2002. C'était avec Colombourg. Et en 2001, elle s'était regroupée avec la municipalité de paroisse. C'est en 1919 que la ville macamicoise a vu le jour. Ç'a été à titre de municipalité de village jusqu'en 1955. Et sa fondation s'est faite et presque en même temps que la municipalité de paroisse qui la circonscrivait de toutes parts dès le tournant des années 1910-1920. ''Citadins'' et ''campagnards'' se démarquaient nettement. Quand on dit Macamic, on pense tout de suite à activités agricoles et forestières, mais on peut aussi ajouter minières. On est en Abitibi après tout. Macamic vient de Makamik qui signifie castor boiteux. C'est d'abord le nom d'un lac, une des deux pièces majeures du réseau hydrographique local avec la rivière Loïs. Sait-on que la municipalité de paroisse de Macamic avait d'abord été érigée en municipalité de cantons unis (Royal-Roussillon-Poularies), en 1918? La municipalité de paroisse était ensuite devenue Royal-Roussillon-de-Macamic, en 1952. Makamik a été retenue comme nom en 1961. Entre 1915 et 1949, le bureau de poste portait ce nom. L'Église s'est installée en 1916 à Macamic. C'est la paroisse St-Jean-l'Évangéliste-de-Macamic (canon en 1918). Les Macamicois sont au nombre de 3000 environ.

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POULARIES (167 kilomètres carrés)
Poularies, qui compte quelque 700 habitants, a été formée avec le territoire détaché de la municipalité de cantons unis de Royal-Roussillon-et-Poularies. Cette municipalité est située à environ 30 kilomètres au sud-est de La Sarre. Les Poularois ont commencé à défricher le territoire dès l'ouverture du canton en 1916. Un important feu de forêt a facilité leur travail en 1919. Les fidèles ont fondé leur paroisse en 1921 (Ste-Rose-de-Lima-de-Poularies, avec l'érection canonique de 1926). L'est du territoire de Poularies est arrosé par la rivière Loïs.

Ghislain Loiselle

NORMÉTAL (55 kilomètres carrés)
La ville de Normétal, où vivent environ 1000 personnes, des Normétaliens, est née d'une mine. Avec son nom, on pense tout de suite aux mots métal et nord. Bel agencement d'idées, il faut le dire. Ça n'avait toutefois rien à voir avec l'or. C'était une mine de cuivre et de zinc, avec, comme toujours, un tout petit peu de métal jaune et d'argent en bonus. Le village naissant en 1923 a porté un temps le nom d'Abana, d'Abana Mine qui a acquis les droits miniers en 1925. En 1937, la Normetal Mining Corporation se portait acquéreure de la mine et la nom de la municipalité créée en 1945 viendrait de là. Cette mine assurait la subsistance de la majorité de la population. À sa fermeture, en 1975, des Normétaliens ont massivement quitté la ville. De nouvelles entreprises n'ont pas été créées avec des sommes d'argent générées par la mine et cette absence de structure économique diversifiée a donné les résultats qu'on connaît encore aujourd'hui avec les mines. Voilà un bon exemple du problème d'une économie de ville mono-industrielle. C'est à l'État d'intervenir pour ne plus que de tels scénarios se reproduisent. Je dis que les compagnies minières devraient avoir l'obligation de mettre de l'argent dans un fonds de développement économique tout comme elles sont obligées de le faire (et ce dès l'ouverture, au Québec comme en Ontario) en vue de la restauration du site à sa fermeture. Après tout, c'est notre ressource. Les humains travailleurs comptent autant que les humains actionnaires. Fait à noter, Normétal est située à la limite nord de l'Abitibi-Témiscamingue, à cheval sur le 49e parallèle, la frontière sud de la région Nord-du-Québec. Normétal est localisée à 25 kilomètres au nord-ouest de La Sarre, juste à côté de la frontière Québec-Ontario.

Ghislain Loiselle

PALMAROLLE (118 kilomètres carrés)
C'est en 1911 que s'est amorcé le peuplement du territoire de Palmarolle (située à 16 kilomètres au sud de La Sarre) avec l'arpentage du canton qui sera officiellement proclamé en 1916. L'érection de la municipalité devait toutefois survenir 14 ans plus tard. On n'a toutefois pas tardé à exploiter les terres du coin, parmi les plus fertiles de l'Abitibi, jusque là. Dès 1916 et 1918, plusieurs familles arrivaient par le chemin de fer transcontinental qui donnait accès au territoire. En 1921, la paroisse Notre-Dame-de-la-Merci était érigée canoniquement. Palmarolle est le patronyme d'un militaire. En 1930, la localité de Palmarolle était donc érigée en municipalité. Cette vaste superficie peu peuplée (quelque 1500 Palmarollois) traversée par la rivière Dagenais a été détachée en partie de la municipalité de canton de La Sarre.

Ghislain Loiselle

RAPIDE-DANSEUR (174 kilomètres carrés)
Rapide-Danseur se trouve à 35 kilomètres au sud de La Sarre. Cette municipalité porte ce nom parce que l'eau semble danser quand elle sautille sur les roches, dans la modeste cascade qu'on retrouve au confluent des rivières Cachée et Duparquet. Le nom attribué au lieu par les Algonquins, Opacitcicimosik, fait référence à une danse, mais pas une danse des rapides. Ça signifie ''là où il faut danser pour traverser''. On imagine alors des personnes sautant d'une roche à l'autre. Se peut-il qu'on devait bouger, danser, pour se réchauffer après avoir été obligé de traverser la rivière à gué, de l'eau jusqu'à la ceinture. Il n'y avait pas de pont à l'époque. L'endroit a également été appelé Opacitcicimosik qui a pour signification ''là où s'arrête pour danser, se dégourdir''. Cette dénomination existerait depuis deux ou trois siècles. C'était le dernier portage avant d'atteindre le poste de traite du lac Abitibi. Une carte de 1901 indique Portage-Danseur. Ce territoire a été colonisé en 1928 et municipalisé en 1980. Dans les premières années de sa colonisation, un bureau de poste y portait le nom de Bonne-Nouvelle, entre 1937 et 1944. Cette année-là, on lui a donné la désignation de Rapide-Danseur. Au cours des ces années, en 1940, l'église réputée de Rapide-Danseur était construite. Sa paroisse était consacrée à St-Bruno. Plusieurs Rapide-Danseurois ont quitté les lieux après la fermeture de la mine Beattie et un arrêt de l'exploitation forestière en 1956.
Aujourd'hui, environ 300 habitants vivent au sein de cette communauté.

Ghislain Loiselle

ROQUEMAURE (120 kilomètres carrés)
Roquemaure, sise à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de La Sarre, s'appelait Saint-Anne-de-Roquemaure, aux débuts de sa colonisation. Et on la désigne encore souvent sous ce vocable. Les premiers colons s'y étaient rendus, en 1933, sous la gouverne de la Société de colonisation du diocèse de Québec dont la maison-mère était située à Saint-Anne-de-la-Pocatière. La première messe célébrée à Roquemaure l'a aussi été à la fête liturgique de la grand-mère de Jésus, Sainte-Anne. Roquemaure évoque la mémoire d'un militaire. Le canton où se trouve Roquemaure porte aussi ce nom. Roquemaure est devenue municipalité en 1952. Sa limite est la rivière Duparquet. Le lac Abitibi se trouve à l'ouest et au nord de l'agglomération. Les Roquemauriens ont été les premiers au Québec à se doter d'une coopérative et d'un syndidat de consommation. C'était en 1934. On voulait ainsi éviter de se faire manger la laine sur le dos comme nouveaux arrivants. Il y a même eu un syndicat de téléphone, avec une centaine de sociétaires et près de 50 kilomètres de lignes, en 1950. Il y a même eu les Chantiers coopératifs, pour l'exploitation de la forêt locale. Pas moins de 450 personnes habitent à Roquemaure.

Ghislain Loiselle

STE-GERMAINE-BOULÉ (111 kilomètres carrés)
Les Germainiens sont réputés pour la quantité importante d'objets en laine qu'ils fabriquent en raison des nombreux moutons qu'on élève à Sainte-Germaine-Boulé, dans plusieurs fermes ovines profitant de terres passablement fertiles arrosées par les rivières Poularies et Dagenais.. On retrouve un rouet géant, Place du Cinquantenaire. Il est inscrit dans le livre Guiness des records, pour son volume. On entend souvent l'erreur Ste-Germaine-de-Boulé. Une autre existe, celle de ne mettre d'un L à Boulé. Hélène Boullé est le nom bien orthographié de l'épouse du fondateur de Québec, Samuel de Champlain, qui sert à désigner Ste-Germaine. Un bureau de poste portait ce nom depuis 1936. Entre cette année et 1934, il était appelé Sainte-Germaine. Une mission s'est établi dans cette localité en 1935. La paroisse officielle n'a toutefois vu le jour qu'en 1952. Une municipalité de paroisse est née en 1954. Elle est devenue municipalité sans désignation seulement quelques mois plus tard. Les Germainiens, habitants de cette municipalité, sont de nos jours au nombre de 1000.

Ghislain Loiselle

STE-HÉLÈNE-DE-MANCEBOURG ( 68 kilomètres carrés)
Sainte-Hélène-de-Mancebourg n'est située qu'à une douzaine de kilomètres au sud-ouest de La Sarre, dans la partie sud-est du canton de La Reine, à proximité du lac Abitibi. Les premiers pioniers y sont arrivés en 1912, suivis d'autres au début des années 1920. Il y a eu une mission dès 1937. En 1949, c'était l'érection canonique de la paroisse du même nom. Une municipalité de paroisse voyait le jour en 1941. Le coin était jadis connu sous l'appellation Ste-Hélène-de-La Sarre, puis de Mance. En 1937, le bureau de poste portait le nom de Mancebourg. Mance, c'est le nom de la fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Montréal, Jeanne Mance. Les habitants de cette municipalité sont des Mancebourgeois. Ils sont près de 400.

Ghislain Loiselle

ST-LAMBERT (101 kilomètres carrés)
Saint-Lambert occupe l'extrémité nord-ouest de la région de l'Abitibi-Ouest et est collée à l'Ontario. C'est une municipalité de paroisse issue, en 1938, du détachement d'une partie de la municipalité de canton de La Reine-et-Desmeloize-Partie-Ouest. La rivière Chaboillez y coule. Une colonie s'y est implantée en 1921. En 1925, le bureau de poste portait le nom de la municipalité mère, Des Méloizes, anciennement orthographiée Desméloizes souvent soudé avec le nom St-Lambert dans l'usage local de jadis. Un militaire est à la source du nom Des Méloizes. Pour St-Lambert, c'est un évêque. Les Lambertiens sont les résidants de cette localité de 236 habitants qui vivent d'agriculture, mais aussi, dans une moindre mesure, de forêt, de pâtes et papiers et de mines.

Ghislain Loiselle

TASCHEREAU (247 kilomètres carrés)
La municipalité de Taschereau a fusionné avec la municipalité de village du même nom fin 2001, ce qui a fait passer sa superficie de 12 kilomètres carrés. 1000 Tascherellois y vivent. La première municipalité avait été détachée du village devenu enclave en 1929. On retrouve les lacs Robertson et Taschereau, dans cette grande municipalité issu d'un regroupement. C'est la porte d'entrée nord du Parc national d'Aiguebelle voué à la conservation et à l'interprétation de la nature. Le territoire de Taschereau a reçu ses premiers occupants en 1911. Une mission y a ouvert en 1914: St-Pierre-de-Privat (Privat est le nom du canton donné à la mémoire d'un militaire). La paroisse est née en 1919. En 1922, la municipalité était reconnue sur le plan civil. C'était la municipalité de canton de Privat. Le bureau de poste avait déjà cette désignation en 1915. L'appellation a été changée pour Taschereau en 1926 et a été reconduite lors de l'accession de l'agglomération au statut de municipalité de village, en 1980. Taschereau rend hommage à Louis-Alexandre T., premier ministre du Québec de 1920 à 1936. Taschereau est devenu un centre ferroviaire important grâce à la ligne de chemin de fer construite en 1927 pour gagner Rouyn-Noranda, au sud. Taschereau était un carrefour. La gare portait le nom de O'Brien.

Ghislain Loiselle

VAL-ST-GILLES (108 kilomètres carrés)
À 24 kilomètres au nord de La Sarre se trouve Val-Saint-Gilles, une municipalité de près de plus de 150 habitants dont le gentilé est Saint-Gillois. La colonisation de l'endroit a commencé vers 1935. À la fin des années 1930, l'implantation de la paroisse Saint-Gilles-de-Clermont a été réalisée. Les premiers services religieux remontent à 1937. En 1939, c'était l'érection civile. Détachée de la municipalité de canton de Clermont en 1939, Val-Saint-Gilles obtient le statut de municipalité et prend le nom du bureau de poste.Les gens de ce patelin travaillent à l'extérieur de leur localité qui est surtout dortoir. Mais la nature y est belle. La rivière Tugeon serpente la partie nord-ouest de la municipalité. Le territoire municipal aux contours fort irréguliers se trouve dans le canton de Clermont.

Ghislain Loiselle

2 commentaires:

  1. Bonjour Ghislain Loiselle, je viens de découvrir votre nouveau blog depuis la France. Je vis dans le village de Clerval situé dans l'Est de la France. C'est pour cela que je suis curieux de mieux connaître votre région de l'Abitibi-Ouest où se trouve également un village nommé Clerval. Si vous en avez l'occasion, pouvez publier dans votre blog des textes et des photos sur ce village et ses habitants. Ce serait sympat ! Je n'ai pas trouvé pas grand chose sur le net au sujet de ce village.
    Pour ma part, je suis aussi un peu "journaliste" et photographe, j'ai fait un petit site Internet sur Clerval(en France) : http://www.clerval.info
    En tous cas, je vous encourage à continuer à développer votre blog, et je vous souhaite beaucoup de réussite dans toutes vos activités, et une bonne année 2010 !
    Gérard Blanc, de Clerval (France)

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  2. Merci M. Blanc. Je vais voir ce que je peux faire. Ma documentation est un peu limitée pour l'instant sur cette agglomération. Mais comme je suis sur le terrain, sans doute que je pourrais faire débloquer des choses. Je vous tiens au courant. N.B. Clerval fait partie d'une Municipalité régionale de comté (la MRC d'Abitibi-Ouest), ce qu'on pourrait comparer à une préfecture en France, surtout que le chef d'une MRC, c'est un préfet. Il y a cinq MRC dans la région administrative québécoise 08 (Abitibi-Témiscamingue). Mais il y a deux régions naturelles dans cette grande région, c'est l'Abitibi au nord et le Témiscamingue au sud. La MRC d'Abitibi-Ouest (incluant Clerval) fait partie de l'Abitibi, région d'où vient Richard Desjardins (de Rouyn-Noranda) qui est inscrit dans les derniers dictionnaires Larousse. Le chef-lieu de la MRC d'Abitibi-Ouest est La Sarre. Il y a un nom comme ça aussi en France. La coordonnée de Clerval sur le globe est 48°45' de latitude et 79°26' de longitude. À +

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